Racines, Cîmes installation dans les arbres de Cedex & Cécile Lamy
Les deux artistes ont une démarche qui entretient une proximité avec l’arbre. Elles souhaitent tisser une collaboration. L’un des points commun est l’arbre, et par extension la forêt, qui sont au cœur de leurs champs d’attention. Toutes deux travaillent à partir de l’immersion, une pérégrination tissée d’expériences sensibles essentielles où prennent racines leurs recherches créatives respectives.Elles interrogent la notion de l’altérité ainsi que la relation entre l’humain et la forêt.
D’un côté Salomé Gril marche, explore la forêt guyanaise, suit les racines fuyantes des arbres à l’ombre dans le sous-bois. La forêt guyanaise, dont les racines s’accommodent d’un sol peu profond, laisse voir le processus d’ancrage de l’arbre. Elles émergent de l’amas de feuilles mortes comme des corps noueux et rappellent une histoire tortueuse. Salomé sillonne ce sol, lieu de digestion d’édification et d’édification de digestion.
Cécile Lamy, elle, a les yeux tournés vers la canopée. Elle grimpe, suit la poussée de l’arbre vers le ciel, se laisse guider par cet élan vertical. Elle quitte la terre ferme pour un milieu de branchages, un espace d’air et de lumière ouvrant sur de nouveaux horizons. Elle fait corps avec l’arbre, rentre dans son intimité par une proximité sensible. Son travail plastique porte sur la rencontre tactile de deux altérités.
Les deux artistes ont une démarche qui entretient une proximité avec l’arbre. Elles souhaitent tisser une collaboration. L’un des points commun est l’arbre, et par extension la forêt, qui sont au cœur de leurs champs d’attention. Toutes deux travaillent à partir de l’immersion, une pérégrination tissée d’expériences sensibles essentielles où prennent racines leurs recherches créatives respectives.Elles interrogent la notion de l’altérité ainsi que la relation entre l’humain et la forêt.
D’un côté Salomé Gril marche, explore la forêt guyanaise, suit les racines fuyantes des arbres à l’ombre dans le sous-bois. La forêt guyanaise, dont les racines s’accommodent d’un sol peu profond, laisse voir le processus d’ancrage de l’arbre. Elles émergent de l’amas de feuilles mortes comme des corps noueux et rappellent une histoire tortueuse. Salomé sillonne ce sol, lieu de digestion d’édification et d’édification de digestion.
Cécile Lamy, elle, a les yeux tournés vers la canopée. Elle grimpe, suit la poussée de l’arbre vers le ciel, se laisse guider par cet élan vertical. Elle quitte la terre ferme pour un milieu de branchages, un espace d’air et de lumière ouvrant sur de nouveaux horizons. Elle fait corps avec l’arbre, rentre dans son intimité par une proximité sensible. Son travail plastique porte sur la rencontre tactile de deux altérités.