Siga Siga (2015 - 2017)
Siga Siga est un projet de création chorégraphique et sonore développé par Claire Cauquil (chorégraphe) et Mathilde Lalle (artiste plasticienne et sonore). Faisant suite à une enquête que Mathilde Lalle a réalisée en Grèce en 2013, il relate les cheminements individuels opérés par quatre personnes dans un pays en crise économique.
L’expression grecque “Siga Siga”, qui signifie littéralement “Doucement Doucement” mais aussi “Doucement mais sûrement”, est aujourd’hui dans de nombreuses bouches. Les témoignages recueillis par Mathilde Lalle, laissent à penser que la crise que connait la Grèce a amené, de gré ou de force, une partie de la population à remettre en question un quotidien normé par la société de consommation. Plus de 600 000 grecs ont notamment fait le choix d’aller vivre à la campagne. Parmi ceux-ci, les personnes rencontrées par l’artiste disent que cette décision leur a permis de développer un nouveau rythme de vie, plus proche de leurs besoins, dont ils étaient déconnectés.
Lors de son séjour de deux mois en Grèce, Mathilde Lalle a partagé le quotidien d’une douzaine de personnes. En vivant avec ces gens, elle a réalisé de nombreuses prises de sons de leurs nouveaux univers en plus de leurs témoignages. Une installation déambulatoire a été créée à partir de cette matière sonore. Elle souhaite aujourd’hui utiliser ce fonds pour la création sonore originale du spectacle.
Au plateau, quatre danseurs évoluent successivement ou dans des espaces différenciés, alors que les témoignages et environnement sonores de vie de quatre personnes sont parallèlement diffusés. Peu à peu les identités se mêlent et laissent place grâce à l’incarnation, à des personnages de fiction en proie à leurs propres évolutions.
D’un point de vue artistique, la recherche pour Siga Siga et les questionnements soulevés amènent la chorégraphe Claire Cauquil à envisager le sensible plus que la performance, la fluidité du mouvement, replaçant le danseur dans un cycle où circule de manière organisée et organique les espaces,
les énergies, les êtres.
Le plateau est là défini comme un espace de jeu ouvert, partagé par l’équipe (y compris technique) et le public. La matière sonore est diffusé en direct en un dialogue constant avec le musicien-guitariste Rémi Savignat également présent. La scénographie pensée par Mathilde Lalle et Claire Cauquil est évolutive. Interface permettant à la fois de donner et de sentir les rythmes, le rapport intime au temps, elle façonne l’environnement. Le spectacle s’organise en chapitres, étapes d’un parcours collectif. Il est important de ne pas perdre de vue l’idée d’une forme de convivialité, qui se matérialise notamment par un travail sur la notion de confort et de partage avec les personnes présentes l’expérience d’un moment collectif fort.
Les artistes souhaitent créer et diffuser ce spectacle dans différents pays d’Europe, notamment en Grèce, afin de leur permettre de saisir au vif des personnes dans l’énergie de transformation de leurs vies.
Siga Siga est un projet de création chorégraphique et sonore développé par Claire Cauquil (chorégraphe) et Mathilde Lalle (artiste plasticienne et sonore). Faisant suite à une enquête que Mathilde Lalle a réalisée en Grèce en 2013, il relate les cheminements individuels opérés par quatre personnes dans un pays en crise économique.
L’expression grecque “Siga Siga”, qui signifie littéralement “Doucement Doucement” mais aussi “Doucement mais sûrement”, est aujourd’hui dans de nombreuses bouches. Les témoignages recueillis par Mathilde Lalle, laissent à penser que la crise que connait la Grèce a amené, de gré ou de force, une partie de la population à remettre en question un quotidien normé par la société de consommation. Plus de 600 000 grecs ont notamment fait le choix d’aller vivre à la campagne. Parmi ceux-ci, les personnes rencontrées par l’artiste disent que cette décision leur a permis de développer un nouveau rythme de vie, plus proche de leurs besoins, dont ils étaient déconnectés.
Lors de son séjour de deux mois en Grèce, Mathilde Lalle a partagé le quotidien d’une douzaine de personnes. En vivant avec ces gens, elle a réalisé de nombreuses prises de sons de leurs nouveaux univers en plus de leurs témoignages. Une installation déambulatoire a été créée à partir de cette matière sonore. Elle souhaite aujourd’hui utiliser ce fonds pour la création sonore originale du spectacle.
Au plateau, quatre danseurs évoluent successivement ou dans des espaces différenciés, alors que les témoignages et environnement sonores de vie de quatre personnes sont parallèlement diffusés. Peu à peu les identités se mêlent et laissent place grâce à l’incarnation, à des personnages de fiction en proie à leurs propres évolutions.
D’un point de vue artistique, la recherche pour Siga Siga et les questionnements soulevés amènent la chorégraphe Claire Cauquil à envisager le sensible plus que la performance, la fluidité du mouvement, replaçant le danseur dans un cycle où circule de manière organisée et organique les espaces,
les énergies, les êtres.
Le plateau est là défini comme un espace de jeu ouvert, partagé par l’équipe (y compris technique) et le public. La matière sonore est diffusé en direct en un dialogue constant avec le musicien-guitariste Rémi Savignat également présent. La scénographie pensée par Mathilde Lalle et Claire Cauquil est évolutive. Interface permettant à la fois de donner et de sentir les rythmes, le rapport intime au temps, elle façonne l’environnement. Le spectacle s’organise en chapitres, étapes d’un parcours collectif. Il est important de ne pas perdre de vue l’idée d’une forme de convivialité, qui se matérialise notamment par un travail sur la notion de confort et de partage avec les personnes présentes l’expérience d’un moment collectif fort.
Les artistes souhaitent créer et diffuser ce spectacle dans différents pays d’Europe, notamment en Grèce, afin de leur permettre de saisir au vif des personnes dans l’énergie de transformation de leurs vies.
Coproduction : Cie Passe-Velours, Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, éOle, collectif de musique active, patch_work arts émergents, ADDA 81, Communauté de Communes du Carladez, Castanet Tolosan, le Rond-Point de Labruguière, Institut Français d'Athènes, Duncan Dance Center Athènes, Akropoditi Dance Center Syros et en cours : Région Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse, Institut Français.